Si Slim Safont ne pratique pas le street art depuis très longtemps, il fait pourtant parler de lui en Europe depuis quelques années. À juste titre, car ses fresques de plusieurs mètres de haut, influencées par le travail de maîtres tels que Joaquín Sorolla et Anders Zorn, sont de véritables chefs-d’œuvre. Comme toujours, l’Espagnol dessine une sorte de tranche de vie qui sollicite énormément l’imagination, et cette fresque ne déroge pas à la règle, l’œuvre se déroulant dans une cour de récréation et tentant de rompre avec la culture machiste des jeunes. Slim Safont, le clame haut et fort, les garçons ont aussi le droit de montrer leurs émotions et de chercher du réconfort les uns auprès des autres.
